IBV SALUE LA PUBLICATION DU RAPPORT AGRICULTURE INNOVATION 2025
Cet événement affirme que c’est par l’innovation méthodologique et technologique que l’agriculture peut relever les défis de la compétitivité durable, que la France doit rattraper son retard et aussi qu’elle peut prendre une place de leadership. Il s’agit d’un engagement fort de la France, représentée par trois ministres particulièrement volontaristes, sur une feuille de route qui oriente et cadre la R-D-I (recherche- développement-innovation) pour l’agriculture pour les dix prochaines années.
L’objectif est de redonner la compétitivité perdue au secteur agricole et agro alimentaire par l’innovation dans les approches systémiques (agro écologie et bio économie), dans les méthodes de développement de l’innovation (regroupement des acteurs et innovation ouverte). Les nouvelles technologies sont au cœur du rapport dans les domaines du numérique, de la robotique, des biotechnologies et du bio-contrôle qui constituent les outils de cette reconquête.
Les biotechnologies vertes sont donc un des quatre leviers technologiques identifiés.
La maîtrise des nouvelles biotechnologies vertes est une des priorités. Elles correspondent aux méthodes « d’édition de gènes » qui constituent une rupture technologique majeure dans un contexte de forte concurrence scientifique et économique. Leur but est de conférer des traits en phase avec une agriculture durable (résistance aux maladies, efficience de l’utilisation des ressources, tolérance aux changements climatiques ou de fournir des produits mieux adaptés aux usages alimentaires et non alimentaires.
Il s’agit pour la France d’acquérir une position forte dans ce domaine, de savoir évaluer leurs coûts et bénéfices, d’aider à leur mise en œuvre dans les systèmes de culture, d’intervenir en soutien dans les processus de réglementation, partant du constat que les freins réglementaires sont un lourd handicap. Dès 2018 sera lancé un programme national sur les nouvelles biotechnologies.
D’autres enjeux doivent aussi mobiliser les biotechnologiques: la biologie de synthèse pour les bio-industries, les biotechnologies blanches pour diversifier les bio-ressources. Les métabolites secondaires d’intérêt notamment en pharmacie qui justifient des programmes d’amélioration génétiques spécifiques.
La mise en œuvre des projets s’appuiera largement sur des partenariats public- privé. La vision mise en avant dans le rapport permet d’envisager positivement l’avenir du secteur semencier français comme de son agriculture, à la condition que les responsables politiques s’en emparent pour la promouvoir.